Scandale de fraude: au tour de Mitsubishi

Bien qu’on puisse douter du fait que la haute direction de Mitsubishi était ignorante de la situation avant d’en être avisée par Nissan, qui vend sous un autre nom plusieurs voitures fabriquées par Mitsubishi, la direction de ce fabriquant de voitures nippones a mieux réagi que celle de Volkswagen pour un problème semblable. La gestion de crise implique d’être transparents, proactifs, s’occuper des victimes et montrer qu’on est en contrôle de la situation. Bien sûr, l’arnaque allait être dévoilée et la direction de Mitsubishi a pris les devants avant d’être accusée publiquement de fausser les résultats de ses tests antipollution. Mais au moins, l’entreprise ne s’est pas réfugiée dans le déni, comme l’a fait sont concurrent allemand ou la direction de Toyota avec ses pédales défectueuses, et a eu le courage de braver la tempête. Cela dit, cet autre cas de malversation n’a rien pour redorer le blason des fabricants du secteur automobile et redonner confiance aux consommateurs. Malgré tout, il se vend toujours autant de voitures.

Mitsubishi admits cheating on fuel-economy tests