Numérisation et robotisation de nouvelle génération

Sommes-nous prêts?

La crise la mieux gérée est celle qu’on évite. Or, la 4e révolution industrielle, qui met à profit la numérisation et la robotisation de nouvelle génération, est à nos portes et plusieurs dizaines de milliers d’emplois vont disparaître pour être remplacés par des fonctions répondant aux besoins nouveaux. Déjà, Le Devoir de ce matin nous annonce la disparition des caissières de magasins, le nombre de celles des banques et des caisses ayant déjà été considérablement réduit depuis des années en raison des guichets automatiques et de l’informatisation des opérations bancaires.

Déjà, on parle de taxis sans chauffeurs, d’adjointes administratives remplacées par nos téléphones intelligents et de souscripteurs d’assurances remplacés par nos ordinateurs de bureau. Mais on manquera dans le futur de professionnels de la santé et de thérapeutes divers, d’enseignants, de préposés à des services divers à domicile, de programmeurs informatiques et de combien d’autres spécialités qui n’existent pas encore.

Qu’est-ce qui se fait maintenant pour nous y préparer et qui en est responsable ? On a l’impression que nos gouvernements ont été pris par surprise par le vieillissement de la population alors que le phénomène était prévisible depuis des dizaines d’années. La 4e révolution industrielle s’en vient aussi assurément. Sommes-nous prêts ?